Waking The Sleeping Bear frappe fort avec « Le Goût de la Peur au Ventre »

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Miniature du clip WakingTheSleepingBear - Le goût de la peur au ventre

Le groupe français Waking The Sleeping Bear dévoile un premier extrait percutant de son prochain EP Grands maux, grands remèdes – Part. 1, attendu en 2025. Intitulé Le Goût de la Peur au Ventre, ce titre intense et incisif incarne parfaitement l’essence brute et engagée du groupe, tout en offrant une porte d’entrée idéale dans son univers musical unique.

Un cocktail explosif de sonorités modernes

Mixé par Fred Duquesne (Mass Hysteria), Le Goût de la Peur au Ventre est un véritable mélange d’influences audacieuses, fusionnant un Metal lourd et contemporain avec des sonorités Rap et Indus tranchantes. Cette approche hybride, aussi innovante qu’efficace, démontre une fois de plus la capacité du groupe à dépasser les frontières des genres et à créer une identité sonore reconnaissable entre mille.

Avec un chant en français direct et sans compromis, les paroles abordent des thèmes sombres et profonds : les attirances malsaines, la complexité de l’esprit humain, et cette fascination quasi morbide pour la violence et le choc. Des thématiques qui, portées par une instrumentale d’une puissance redoutable, font de ce morceau un condensé de rage et de lucidité.

La critique d’une société pleine de violence

Les paroles de Le Goût de la Peur au Ventre dressent un portrait sombre et percutant de l’humanité, tiraillée entre ses pulsions destructrices et une quête insatiable de sensations fortes. Dès les premiers vers, le narrateur exprime son insignifiance face au monde : « Je n’suis qu’une mouche sur une ampoule », une image qui traduit à la fois une errance aveugle et une impuissance face au chaos ambiant. Le texte insiste sur notre attirance morbide pour la violence et le spectaculaire : « On a le goût de la peur au ventre, attirés par la violence, comme un trou noir de haine au centre ». La société est dépeinte comme un théâtre où le choc et l’excès prennent le dessus, une spirale où l’on cherche toujours plus de sensations, quitte à flirter avec l’irréparable.

L’individu, perdu dans ce monde où les repères moraux s’effacent, se laisse emporter par des comportements à risque, sans conscience des conséquences : « Du genre qui conduit sous alcool, baise des inconnus sans capote ». Waking The Sleeping Bear met en lumière cette fuite en avant, cette quête d’adrénaline qui frôle l’autodestruction. Mais derrière ce constat brutal, une forme de lucidité transparaît : « C’est une perte de temps de vouloir changer l’humain, mais j’veux quand même en prendre le chemin ». Ce besoin de frôler la mort pour ressentir la vie est au cœur du morceau, avec cette phrase clé qui résume tout : « C’est le goût de la mort qui fait se sentir vivant, donc j’ai le goût de la peur au ventre ».

Une métaphore sonore et visuelle percutante

Waking The Sleeping Bear n’est pas qu’un simple groupe de metal : c’est un projet en perpétuelle mutation, un organisme vivant qui évolue au fil des années. Né en 2011 sous forme de groupe de reprises, le collectif a traversé plusieurs transformations avant de se stabiliser en 2017 avec son line-up actuel. Son nom, une métaphore évocatrice, symbolise la dualité qui anime le groupe : la douceur dans la rage, la sérénité dans la puissance.

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Extrait du clip WakingTheSleepingBear – Le goût de la peur au ventre

Au-delà de la musique, c’est un engagement entier qui transparaît à travers leurs compositions. L’ours endormi qu’ils dépeignent, c’est cette colère sourde qui finit par exploser face à un monde en constante déliquescence. Derriere les rimes affûtées, une critique acerbe de la société et un sursaut de conscience à l’orée du XXIe siècle.

Un retour en grande pompe avec un EP attendu

Grands maux, grands remèdes – Part. 1 marquera une nouvelle étape cruciale dans l’histoire de Waking The Sleeping Bear. Après un premier EP en 2018 et un album en 2021, le groupe revient avec un son encore plus puissant et affiné. Mixé par Fred Duquesne (Mass Hysteria, Ultra Vomit) et masterisé par Thibault Chaumont (Igorrr, Carpenter Brut, Birds in Row, Shaârghot), cet opus promet une intensité brute, taillée pour le live.

Les trois piliers de leur musique restent intactes :

  • Des textes en français, ciselés et percutants,
  • Un metal moderne teinté de sonorités urbaines,
  • Une machine électronique omniprésente, à la fois oppressante et dansante.

Un savant dosage qui leur permet d’imposer leur patte unique sur la scène alternative française, où ils se font une place de plus en plus remarquée.

Une ascension fracassante dans l’univers du Nu Metal français !

Avec Le Goût de la Peur au Ventre, Waking The Sleeping Bear démontre une fois encore son talent pour allier puissance musicale et profondeur thématique. Ce premier extrait donne un avant-goût explosif de l’EP à venir et laisse présager des concerts enragés, où la fusion de leurs influences prendra toute son ampleur.

Dans un monde musical où l’audace est souvent la clé du succès, Waking The Sleeping Bear prouve qu’il est prêt à briser les codes et à marquer les esprits. Ce nouvel opus s’annonce comme un passage de cap décisif pour le groupe, qui semble plus que jamais déterminé à faire rugir son ours endormi.

Clip WakingTheSleepingBear – Le goût de la peur au ventre

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